Philippe Jaenada, "Au printemps des monstres"
2021 | ASIN: B09L4X4ZY1 | Français | MP3@64 kbps | 37 hrs 01 mins | 1 GB
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1964. Le corps d'un garçon de 11 ans, Luc, est retrouvé dans un bois. Un corbeau qui se fait appeler l'Etrangleur inonde les médias, les institutions et les parents de la victime de lettres dans lesquelles il donne des détails troublants sur la mort de l'enfant. Lucien Léger est finalement arrêté et avoue le meurtre avant de se rétracter. Condamné à perpétuité, il ne cesse de clamer son innocence.
Ce n'est pas de la tarte à résumer, cette histoire. Il faut procéder calmement. C'est une histoire vraie, comme on dit. Un garçon de onze ans est enlevé à Paris un soir du printemps 1964. Luc Taron. (Si vous préférez la découvrir dans le livre, l'histoire, ne lisez pas la suite : stop !) On retrouve son corps le lendemain dans une forêt de banlieue. Il a été assassiné sans raison apparente. Pendant plus d'un mois, un enragé inonde les médias et la police de lettres de revendication démentes, signées « L'Étrangleur » ; il adresse même aux parents de l'enfant, horrifiés, des mots ignobles, diaboliques, cruels. Il est enfin arrêté. C'est un jeune homme banal, un infirmier. Il avoue le meurtre, il est incarcéré et mis à l'écart de la société pour le reste de sa vie. Fin de l'histoire. Mais bien sûr, si c'était aussi simple, je n'aurais pas passé quatre ans à écrire ce gros machin (je ne suis pas fou). Dans cette société naissante qui deviendra la nôtre, tout est trouble, tout est factice. Tout le monde truque, ment, triche. Sauf une femme, un point de lumière. Et ce qu'on savait se confirme : les pervers, les fous, les odieux, les monstres ne sont pas souvent ceux qu'on désigne.
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