Mohamed Ennafaa, "Chronique Saharienne"

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Chronique saharienne : lettres d'un patriote déporté dans les camps colonialistes du sud tunisien, du 18 janvier 1952 au 6 février 1953 (introduction et notes : Habib Kazdaghli)

EXTRAIT INTRODUCTION :

"Chronique sabarienne est le titre choisi, de son vivant par feu Mohammed Ennafaa, pour son recueil de lettres personnelles écrites à sa femme, Eugénie Foata, car, écrit il la plupart des lettres sont exqédiées à partir de Remada, Ben Gardane (camp deJellal), Borj le Boeuf et Tataouine.

Le séjour au camp de camp de Zaarom, puis à Midoun Djerba, n'a été qu un simple épisode. A l'aube du 18 janvier 1952, avec plusiems dirigeants destomiens et conummistes, il fut éloigné par les autorités coloniales françaises, dmant la période allant de jmwier 1952 à février 1953.

Ces lettres, que nous présentons aujourd hui aux lecteurs et aux chercheurs sur l'histoire contemporaine de la Tunisie, ont été rédigées il y a presque 60 ans. Elles viennent donner un nouvel éclairage sur 1a page de l'histoire de la Tunisie, sur la lutte du peuple tunisien pour son indépendance, et plus particulièrement sur une autre facette du parcours personnel et public du dirigeant communiste et patriote tunisien Mohamed Ennafaa, qui nous a quittés en octobre 2007."


Mohamed Ennafaa, né en 1917 à Jendouba et mort le 17 octobre 2007, est un homme politique tunisien.

Dans sa jeunesse, Mohamed Ennafaa s'engage dans le mouvement national tunisien pour l'indépendance du pays, ce qui lui vaut d'être emprisonné en 1934 avec ses camarades Ali Jrad et Georges Adda et leurs compagnons du Néo-Destour, comme Habib Bourguiba. En 1948, il devient premier secrétaire du Parti communiste tunisien, en remplacement de Jrad, qui est exclu du parti. Le PCT est ensuite interdit en 1963, et, lorsque le PCT est à nouveau autorisé à exercer ses activités, en 1981, Mohamed Harmel remplace Ennafaa à la tête du parti.

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