Iléana Doclin, "L'autruche céleste"

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Iléana Doclin, "L'autruche céleste"

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Recherchiste-pigiste vivant avec deux adolescents typiques et deux chiens atypiques dans un duplex hypothéqué au moins jusqu'au prochain siècle, la jeune mère courage, loin de s'apitoyer sur son sort, désamorce ennuis et épreuves par la dérision. Sous le rire, des éclairs de tendresse pour sa mère, son frère et sa soer, une affection inconditionnelle pour ses enfants, la tristesse entourant sa difficile relation avec son père, un comte roumain aux états d'âme épiques, décédé alors qu'Iléana et son amie Jo entretenaient leur correspondance.
Il n'était pas question de romancer ces textes pour publication, d'édulcorer ou de censurer. Comme le dit Iléana Doclin, "J'assume tout, c'est de l'amour de A à Z."

Si on avait dit à Iléana Doclin qu’un jour elle écrirait un livre, elle aurait répondu : “Et ta sœur ?” Elle qui n’a jamais tenu de journal intime et qui avoue n’avoir aucune discipline a commencé “par pur hasard” une correspondance “faxtuelle” avec une amie déménagée à l’extérieur de Montréal. Pendant deux ans, elles se sont épanchées “avec la liberté et l’impudeur de deux adolescentes”, ce qui les a transformées. C’est bien connu, rien ne vaut les copines pour enrober d’éclats de rire les petits et gros drames de l’existence. Des amis ayant lu cette “tragicomédie épistolaire” ont poussé la jeune femme à la publier, ce qui nous vaut un livre formidablement drôle et triste, touchant et tonique, aérien et libérateur.

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